Pour certains de ces hommes, c’est un comportement adopté, une façon d’assumer d’être “différent”, quitte à forcer le trait. Historiquement, cela a même pu être nécessaire il y a des dizaines d’années de cela, lorsque se démarquer représentait la seule façon pour certains de pouvoir être publiquement homosexuel.
Cela avait l’avantage de permettre de se reconnaître entre gays / bis, et c’était aussi une façon de se mettre sciemment “à part” et rester ainsi tolérés par le reste de la société dans certains domaines où l’homosexualité ou la bisexualité paraissaient « acceptables » (comme le spectacle, la mode, ou l’art en général).
Pour d’autres hommes, cette façon d’être est un trait de personnalité qu’ils n’ont pas choisi et qu’ils ne contrôlent pas forcément. Certains souhaiteraient avoir davantage de “straight раssing” (en français : “avoir l’air d’un hétéro”) et paraître ‘’viril’’, car ils n’ont pas forcément епvіе d’être out, et souffrent de devoir se contrôler.
Se comporter en folle peut aussi être une façon assumée et revendiquée de se soustraire aux normes hétérosexistes et de lutter contre le conformisme et le conservatisme. La série Pose relate par exemple le phénomène dance ball dans les années 80 aux Etats-Unis.

Titus dans Unbreakable Kimmy Schmidt
Cette outrance, qui fait qu’on les remarque, peut être mal reçue et provoquer un rejet qu’on appelle la follophobie.