Quel genre de … êtes-vous ? (page 2) - Le "Blabla" bar

T'as de la chance d'être en collège ma grande x

C'est un choix de ma part, car là je peux être utile.

C'est tout à fait le genre de "vibe" qui se détache de ton post x

qu'un gamin qui ne veut rien faire, je vais m'asseoir à côté de lui en lui disant qu'il est le gagnant du jour pour un cours personnel gratos, il râle au début et bizarrement il se met au boulot de lui même juste parce que je m'intéresse à lui.

Je m'y attendais effectivement, si tout le monde ne peut affirmer avoir connu des informaticiens, physiciens, ingénieurs, etc... Nous avons TOUS connus de nombreux profs, de très bons, et beaucoup de très mauvais (d'après mon expérience, en tout cas). Vous l'avez compris, il ne suffit pas de maitriser son sujet sur le bout des ԁоіgts, il convient d'intéresser son public, dans le cas présent, un public difficile, étant donné qu'il est rarement volontaire...Un minimum de psychologie est nécessaire, nous n'avons pas tous l'âme d'un Socrate, la clef de la transmission de ce savoir étant peut-être effectivement la passion pour cette mission, Médiévale, certainement un prof exigeant mais cool, tu es. Comme un Climax passionné par l'assemblage des mots dans une démarche quasi-artistique. Le souvenir d'un bon enseignant ne s'estompe jamais, j'ai en mémoire, mes mаîtгеs, leur nom, leur physionomie, leurs gestes...

Personnellement j enseigne dans un milieu assez différent que des salles de classes et à des élèves qui sont eux aussi dans un univers à l ouest des institutions... Donc je dirais que je suis assez cool puisqu ils gardent des liens des années après.
Je ne suis pas fonctionnaire non plus

A en juger par ton regard très doux, je n'en doute pas, tu incarnes la patience, ouep, un élève vous juge souvent au premier regard :)

Si ce topic n'est pas destiné exclusivement
aux profs sudistes et nordistes de l'hexagone,
alors je me permets de dire que je suis un prof
sympas, cool, même irritable car toutes les
classes sont différentes et çà ne marche pas
à chaque fois.

Mais je suis "moderne" et j'accorde beaucoup
d'importance au bien être en classe!
Pour moi, pour faciliter les apprentissages,
l'enseignement doit être "ergonomique"...
Si un apprenant se sent à l'aise en classe, cela
se ressent dans sa productivité bien sûr.
Pour susciter l'intérêt, là c'est moins aisé car, comme
tu le dis Draconis, il y a obligation scolaire jusqu'à
18 ans (chez nous), et beaucoup d'ados avouent
que l'école les emmerde et qu'ils attendent leurs 18ans
pour se barrer.
Ceci dit, j'ai encore la chance d'enseigner une discipline
assez attractive pour les ados.

Il est bien certain que cette optique de travail fonctionne
mieux avec les jeunes adultes!...et j'ai la chance
d'enseigner aux grands.

qu'un gamin qui ne veut rien faire, je vais m'asseoir à côté de lui en lui disant qu'il est le gagnant du jour pour un cours personnel gratos, il râle au début et bizarrement il se met au boulot de lui même juste parce que je m'intéresse à lui.

Je m'y attendais effectivement, si tout le monde ne peut affirmer avoir connu des informaticiens, physiciens, ingénieurs, etc... Nous avons TOUS connus de nombreux profs, de très bons, et beaucoup de très mauvais (d'après mon expérience, en tout cas). Vous l'avez compris, il ne suffit pas de maitriser son sujet sur le bout des ԁоіgts, il convient d'intéresser son public, dans le cas présent, un public difficile, étant donné qu'il est rarement volontaire...Un minimum de psychologie est nécessaire, nous n'avons pas tous l'âme d'un Socrate, la clef de la transmission de ce savoir étant peut-être effectivement la passion pour cette mission, Médiévale, certainement un prof exigeant mais cool, tu es. Comme un Climax passionné par l'assemblage des mots dans une démarche quasi-artistique. Le souvenir d'un bon enseignant ne s'estompe jamais, j'ai en mémoire, mes mаîtгеs, leur nom, leur physionomie, leurs gestes...

Ce que tu dit est vrai mais on a pour beaucoup aussi le souvenir de trés mauvais profs aussi bien dans leur façon d'enseigner que dans leurs caractères....

Médiévale a écrit :

Il est hors de question pour moi qu'un élève se fasse chier quelqu'en soit la raison.

Je pense que tu as résumé ta réponse dans cette phrase. Ta vocation affleure tes propos : tu es à l'opposé de la documentaliste à laquelle j'ai eu affaire durant mes années collège : sa seule occupation était le gardiennage de troupeau. Demerden sie sich ! On devait fermer sa gueule et trouver un bouquin pour tuer le temps, si d'aventure le temps ne nous tuait pas avant... Je me rappelle, en 6e, j'avais même décidé de boycotter les heures obligatoires de CDI, afin de protester contre ces méthodes : cela avait fait tout un pataquès, avec engueulades, zéro, et tout le toutim. C'était sans doute mon premier acte militant...


Draco a écrit :

Le souvenir d'un bon enseignant ne s'estompe jamais, j'ai en mémoire, mes mаîtгеs, leur nom, leur physionomie, leurs gestes...

C'est vrai ! Certains profs savaient rendre leur cours intéressant. Ils nous éveillaient à la connaissance et au raisonnement par delà les cloisons étriquées d'une "matière", comprise stricto sensu, et enserrée dans un programme ; ils nous ont tiré vers le haut et, moi aussi, je me rappellerai toujours de mes mаîtгеs. Cela dit, quand j'y pense, les médiocres m'ont aussi beaucoup apporté, ne serait-ce qu'en raison de la rébellion qu'ils ont provoqué chez le gamin que j'étais. En tant que délégué de classe, je me cognais les bornés autoritaires qui faisaient payer leur divorce à leurs élèves, ou les je-m'en-foutistes qui ne préparaient pas leurs cours et qui répondaient à nos questions par : "je sais pas : faudra regarder dans le manuel". J'ai eu le droit à des : "Ygg. 0/20 ! T'es pas net dans ta tête : du coup, j'me prends pas la tête à lire tes copies" ou - dans un français plus châtié - "A quoi cela sert-il que je t'explique, puisque tu n'as pas encore atteint le stade d'homo sapiens ?" Je peux dire que de tels propos remettent en perspective notre relation à l'autorité !!

Au total, l'école de la République, grâce à la majorité de bons profs que j'y ai rencontrée (sans nécessairement adhérer à toutes les méthodes) et à la minorité de mauvais à laquelle je me suis heurté, m'a appris à vivre en société dans toute sa diversité (je suis un pur produit des Zones d'éducation prioritaire), à ne pas tout attendre des autres (force est bien de combler la médiocrité d'un enseignement par un travail autonome), à accepter l'autorité, et à rejeter l'autoritarisme.

Si j'avais à enseigner dans une école, un collège ou un lycée, je pense que je serais le genre de prof carré et professionnel dans ses exigences, mais border-line sur les méthodes et le contenu. Peut-être ne suis-je pas fait pour l’Éducation nationale...

Personnellement j enseigne dans un milieu assez différent que des salles de classes et à des élèves qui sont eux aussi dans un univers à l ouest des institutions... Donc je dirais que je suis assez cool puisqu ils gardent des liens des années après.
Je ne suis pas fonctionnaire non plus

A en juger par ton regard très doux, je n'en doute pas, tu incarnes la patience, ouep, un élève vous juge souvent au premier regard :)

Merci c est gentil, il est vrai que je suis hyper patiente surtout dans mon boulot et je ne suis pas là non plus pour leur cracher un savoir que j ai appris également, j aime les cours vivants et enrichissants pour eux comme pour moi.
Je trouve que la vie est deja un enseignement alors je ne fais que ressortir en eux ce qu ils possèdent déjà.