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Question d'un séropositif : htpn o52 et evarist. (page 3) - Prévention & information sida

Sujet de discussion : Question d'un séropositif : htpn o52 et evarist.
  • wing_chun Membre habitué
    wing_chun
    • 2 mars 2013 à 10:35
    J'ai maté un western de série B hier soir : les Bravados avec Gregory Peck (beau brun ténébreux ). C'est l'histoire d'un fermier qui traque une Ьапԁе de crapules ayant assassiné plusieurs hommes. Il soupçonne les crapules d'être à l'origine du viol et du meurtre de sa femme. Il finit par les retrouver, tue 3 Ьапԁits sur 4, et apprend du 4è (à qui il laissera la vie sauve) que le véritable auteur du viol et meurtre n'est autre que le fermier voisin de sa ferme, lui-même fraîchement assassiné par les Ьапԁits. Le fermier-chasseur rentre au pays accueilli en héros par les villageois : il a en effet débarrassé la terre d'un fléau. Pourtant il confie au prêtre son tourment d'avoir tué des "innocents" (je ne les ai pas tués pour ce qu'ils avaient fait mais pour ce qu'ils n'avaient pas fait). A quoi le prêtre répond que son tourment actuel est une peine suffisante; peu d'hommes dans la même situation feraient preuve d'une telle conscience morale. Le film s'achève sur une scène de liesse tandis que le héros du jour emporte sa "vérité". Ça fait un peu penser à la conclusion de L'homme qui tua Liberty Valence...
  • jcmnono Membre confirmé
    jcmnono
    • 2 mars 2013 à 23:54
    Vous avez lu la bible et appréciez les paraboles, quelque part effectivement je viens en justicier, mais le reste du scénario ne colle pas. Une des différences et non la moindre est que dans le film l'action est terminée alors que la mienne commence.
    vais-je me tromper de cible et commettre des dégats collatéraux, quelle sera ma conscience morale, est-ce que je vis avec un poids sur le coeur.....?

    Pour me comprendre, il ne faut pas penser à votre film qui part d'une vengeance après la perte d'un être cher. Aucun rapport avec des faits divers ou le thème de la justice personnelle, ou la bénédiction populaire d'un crime commis pour le bien du plus grand nombre.
    Puisque vous parlez cinéma, et que nous sommes dans un thème médical, je viens de revoir un film avec Hugues Grant et Gene Hackmann, Hackmann campe un grand médecin neurologue dont la fille est tétraplégique. iI s'entoure d'une équipe de spécialistes qui ont tous une situation comparable, et se met à faire des recherches en s'emparant de SDF sur qui il expérimente des solutions qui font avancer la science et les espoirs pour tous les paralysés, dont ses proches font partie...evidemment pour l'intéret du film, parallellement à ses progrès de recherche, les SDF meurent tous les uns après les autres; Est-il un grand homme dont la morale supporte le fardeau d'endosser tous les péchés diu monde pour aboutir à un grand progrès, ou est-il un salaud qui ne donne aucun CHOIX à ses cobayes dont il fait des héros pour se donner bonne conscience ? Le film se termine avec la veuve du savant puni , qui donne à Hugues Grant tous les travaux de son mari pour que le jeune médecin qui a sauvé les SDF poursuive la tâche d'une autre façon.


    je m'identifie au savant qui endosse les pertes et qui pourtant a toujours laissé le choix.
    je compte bien mettre en accusation les medecins et associations sida au titre que précisément ils se sont arrogés un droit de choisir qu'ils n'avaient pas, et qui plus est, au contraire du film, pour un résultat catastrophique. Dans mon dossier, il n'y a pas de savant ambitieux paradoxal et un peu fou, il y a une Ьапԁе de trouillards de salauds et d'"incompétents dont le cas pose moins de questionnements fondamentaux.
  • wing_chun Membre habitué
    wing_chun
    • 3 mars 2013 à 14:51
    Je n'ai pas vu le film mais je reste dubitatif sur le notion de "laisser le choix". Le poids des déterminismes sur nos agissements rendent la notion de choix absurde surtout dans des contextes de détresse... Cobaye et auto-détermination ne vont pas ensemble.
  • jcmnono Membre confirmé
    jcmnono
    • 3 mars 2013 à 23:31
    Je n'ai pas vu le film mais je reste dubitatif sur le notion de "laisser le choix". Le poids des déterminismes sur nos agissements rendent la notion de choix absurde surtout dans des contextes de détresse... Cobaye et auto-détermination ne vont pas ensemble.

    C'est ce que disent tous les gens qui ne sont pas capable de courage et d'une telle autodétermination : le courage et la valeur ne sont qu'un penchant suicidaire ou la marque d'un déterminisme contre lequel on se croit fier de lutter; beau déguisement pour la lacjheté.
    Vous apprendrez aussi que c'est uniquement dans la détresse qu'existe le choix, quand il n'y a pas détresse, il n'y a plus que la raison, c'est dire qu'il n'y a aucun choix mais simple conclusion. la notion de choix renvoie à la notion de foi quand la raison est impuissante. Tout choix est tragique et engage ргоfопԁément.

    cet espoir de trouver la détresse chez autrui pour expliquer l'engagement souvent présenté comme irrationnel ou déterminé exterieurement est un artifice pour se masquer sa propre incapacité à choisir. Les gens raisonnables aujourd'hui se protègent. Faux, ils ont appris à subir. bel apprentissage.
  • wing_chun Membre habitué
    wing_chun
    • 5 mars 2013 à 17:13
    Tu affirmes une chose et son contraire avec un aplomb consternant. Comment peux-tu vouloir rendre justice à un médecin sorcier imaginaire qui a "tué" en pleine connaissance de cause et tenir un discours vengeurs sur des médecins d'ici et maintenant confrontés au peu de visibilité de la vie réelle ? Mansuétude d'un côté, vengeance de l'autre ?

    Certains alternatives infernales donnent l'apparence du choix. Dans l'exemple filmique des sdf : mourir ou mourir. Opter pour l'une ou l'autre option proposée ne relève pas de la foi mais du court-circuitage de la pensée. Tu es très habile à ce sport.
  • jcmnono Membre confirmé
    jcmnono
    • 5 mars 2013 à 23:18
    Tu affirmes une chose et son contraire avec un aplomb consternant. Comment peux-tu vouloir rendre justice à un médecin sorcier imaginaire qui a "tué" en pleine connaissance de cause et tenir un discours vengeurs sur des médecins d'ici et maintenant confrontés au peu de visibilité de la vie réelle ? Mansuétude d'un côté, vengeance de l'autre ?

    Certains alternatives infernales donnent l'apparence du choix. Dans l'exemple filmique des sdf : mourir ou mourir. Opter pour l'une ou l'autre option proposée ne relève pas de la foi mais du court-circuitage de la pensée. Tu es très habile à ce sport.

    désolé je n'ai rien compris. de la sophistication à la confusion il n'y a qu'un pas. Votre réponse est ici sans intéret et n'apporte rien qu'une tentative maladroite de viser ma personne ou des contradictions qui n'en sont pas, plutot que les idées développées . j'ai relu mon texte et votre réponse : je ne suis pas du tout inquiet.
    au passage, où en etes_vous avec HTPN 052 et Evarist, car pour un homme aimant les grandes valeurs et les grands enjeux vous vous plaisez beaucoup à les éviter !
  • wing_chun Membre habitué
    wing_chun
    • 6 mars 2013 à 10:42
    de la sophistication à la confusion il n'y a qu'un pas

    quel saisissant autoportrait, je t'invite à te relire !


    au passage, où en etes_vous avec HTPN 052 et Evarist

    Ma vie privée ne te regarde pas. Qui, à court d'arguments, pratique ici les attaques personnelles, mmm ?
  • jcmnono Membre confirmé
    jcmnono
    • 6 mars 2013 à 19:13
    Au choix :

    Prendre HTPN 052 et EVARIST pour un sujet sur votre vie privée, et c'est confondre la lune avec un cailloux, ou prendre Beethoven pour un peintre.

    à moins qu'il ne s'agisse encore d'une de vos tentatives pour ne pas répondre , tellement les séropos et le VIH, ça ne vous interesse pas, ou encore pour ne pas chercher, tellement vous incarnez ici la certitude qui ignore les mises à jour.

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