Question de Jeune ??? (page 2)

J'ai peur d'être seul sans amis (qui auront eux tous, leur famille) j'ai peur de ne pas trouver un mec pour une vraie histoire, peur de ne jamais pouvoir fonder un couple, une famille (je ne parle pas forcement des enfants), peur de ne pas avoir vu la pendule tourner et de me retrouver dans quelques années, sur un site gay à pleurer qu’un plus jeune veuille bien encore s’intéresser à moi.

C'est vraiment étrange, c'est quelque chose auquel je n'avais pas pensé jusqu’a aujourd’hui.
J’étais heureux vraiment et fier même, mais soudain j'ai une prise de conscience et j'ai peur.... de l’avenir.

Avez-vous déjà eu cette prise de conscience à cet âge ?

Personnellement oui, je me suis déjà posé une partie de ces questions. Je me demande si une des causes ne pourrait pas être la non-reconnaissance sociale de l’homosexualité. En tenant compte que les lois sur le mariage et l’adoption sont très récentes. Oui, je sors un peu de l’expérience personnelle, mais pas tellement. Il est peut-être arrivé à tout le monde de se sentir un étranger dans la société. Une personne hétérosexuelle peut choisir ou s’opposer à des « phases de la vie », comme le mariage, les enfants etc. Ces sont des phases considérées naturelles, liée peut-être à la transmission d’un héritage (familial ? social ?). Quelle est a été la place de l’homosexuel, dans ce sens, jusqu’à il y a peu d’années ? Il était libre de faire ses choix de vie privée : se lier pour la vie, passer d’une relation à une autre, rester seul… Mais un peu comme la liberté du clandestin : sans droits, sans devoirs. Ne portons-nous pas encore cette sensation de précarité ? D’être étranger à la société dans son ensemble, de ne pas pouvoir participer à sa vie. Et la sensation que sa propre vie s’achève sans avoir participé aux rites sociales qui créent une continuation, à travers la famille, entre son propre passé et son futur ?
C’est tout, peut-être, un peu trop abstrait et ennuyant

Non je trouve perso que ça a bcp de sens !

SIC ""D’être étranger à la société dans son ensemble, de ne pas pouvoir participer à sa vie. Et la sensation que sa propre vie s’achève sans avoir participé aux rites sociales qui créent une continuation, à travers la famille, """

hum hum, tu touches du ԁоіgt un point important de nos sociétés, avec quand même un trémolo, il y a maintenant des représentants de cette "famille gay" dans un peu toutes les strates et réseaux de la société, comparable à mon point de vue à la situation de la femme dans ces mêmes sociétés.

Nous avons un Maire de Paris, gay des adjoints mais aussi des sportifs de hauts niveaux, des écrivains et dans toutes les branches des arts.

Celui qui a des convictions peut désormais les assumer, avec des difficultés supplémentaires c'est sur.
Quand à la constitution de la famille, la possibilité viens tous juste d'être ouverte..... à suivre

Merci à vous tous, d'avoir répondu avec sincérité a ce post, je n'ai pas toutes les réponses non plus, mais les idées ne sont pas divergentes.