Travail, liberté ou oppression ? (page 2) - Le "Blabla" bar

En réponse au message de diogene31 :

Je m'adresse à tous Green. J étend juste le sujet....sans etre dans la digression je pense.

je ne t'ai rien reproché... mais comme tu parlais du plus vieux métier du monde et que moi, du plus beau métier du monde, j'ai cru que tu m'avais mal lu... OUF

On arrive à se comprendre Green. Si c est rare par les temps qui courent que ca a le mérite d etre souligné.

Pour ma part je bosse avant tout par necessité. J essaie de ne pas etre trop con dans mes choix de vie, donc oui j ai choisi un travail où je m y sens bien, où je peux avoir du lien social, de l enrichissement, de la reflexion et tout et tout... Est ce que je ferai ce travail toute ma carriere je ne pense pas, mais je ne pense pas non plus pouvoir faire un travail où je ne m'y epanouisse pas un minimum.
Quoi qu il en soit mon travail n est pas ma vie seulement une partie.

Je trouve que le métier passion .. Comme j ai exercer pendant de nombreuses années est un destructeur de vie ... Les problèmes techniques jours et nuits . Le métier passion a uns fin ... Heureusement il aurait fini par me détruire.
Maintenant je vie en retour de cette investissement. Mes journée sont aussi courte qu avant et j ai une énorme satisfaction quand je vois mon ex passion.. Utilisé tous les jours par de clients lambda... Qui confis leurs vie a l intelligence technique.

En réponse au message de yggdrasil :

On ne peut pas dire que le travail est aliénant ou émancipateur par sa nature propre. Tout dépend de la nature et des conditions de la relation avec le travail, et des relations de travail. Par ailleurs, on ne confondra pas le travail "produit par l'activité humaine", avec le travail "action qui le produit".

Le travail peut être émancipateur lorsqu'une personne subvient à ses propres besoins par son industrie personnelle, et qu'elle ne vit pas dans la dépendance d'autrui. Le travail est aliénant lorsqu'un être humain se vепԁ ou se loue lui-même - en tant que personne - pour accomplir une tâche donnée par celui le rémunère. Cette catégorie "de louage d'ouvrage" a disparu de notre droit. Le contrat de travail (que l'on attaque aujourd'hui vertement pour des considérations purement économiques et au mépris de notre histoire juridique et sociale) a imposé un peu plus d'équité dans la relation employeur/employé. Son objet n'est plus la force personnelle et/ou les capacités de l'employé, mais l'accomplissement d'une prestation particulière. L'obligation contractuelle ne repose dès lors pas exactement sur le même objet que le louage. Mais la différence est ténue ; certains marxiens (ou avatars du marxisme) ne voudront sans doute jamais extirper complètement le contrat de travail du louage de personne, contrat aliénant par nature. Il faut reconnaître également (à leur corps défendant) que des employés, dans certaines branches professionnelles, ou dans certaines régions sinistrées par le chômage sont - de fait et hélas - placés dans une situation proche du louage de personne.

Personnellement, je travaille de façon continue depuis plus de sept ans. Si j'étais au chômage - ou si je gagnais la super cagnotte de l'Euro-million - je continuerais sans doute à me lever tous les matins pour accomplir le même travail - ou presque - fût-il rémunéré ou gratuit. Ce n'est pas parce que je produis un travail que mon travail est aliénant. Je ne me loue, ni ne me vепԁs ; je vепԁs le produit de mon travail. Et si je ne pouvais le vепԁге, je le ferais quand même.

La vie est belle, pour moi.

Je partage pratiquement tout cela.
Parfois aussi, ça dépend des jours ou des moments dans la journée (expérience professionnelle personnelle).

Christelle