En quoi est-il scandaleux
que des déportés reçoivent
réparation de la part de la SNCF,
entité de transport nationale,
qui effectivement,
avec l'aide de policiers français
(en supplétifs des SS nazis),
aura acheminé vers la déportation,
et pour un bon nombre vers la mort assurée,
des centaines de milliers de personnes
entassées dans des wagons,
dont certaines arrivaient déjà mortes
- de faim, de froid, étouffées, d'épuisement -
en Pologne,
pays où il y avait le plus de camps nazis,
et de concentration,
et d'extermination,
durant la Seconde guerre mondiale ?
J'aimerais que Métal nous explique le motif de son indignation initiale !
Au-delà de l'aspect du troc et du chantage commercial, cette réparation est-elle juste ou injuste, due ou indue ?
Merci Climax de reposer la question, parce que moi je n'ai pas eu de réponse sur ce "point de détail" ! J'ai trouvé ces propos-là particulièrement choquant, bien plus que le propos politique dans lequel elle se perd....
Je suis d'accord avec toi sur le fait d'être davantage choqué par le "encore et toujours" de Metal plutôt que par les options politiques, et les passes d'armes bénignes.
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Oui, il ne faut pas se laisser dérouter par un vieux routier du confusionnisme et de l'enfumage comme Metal, qui n'en est pas à son premier prurit antisémite, puisque dans un autre post récent il qualifiait - faisant ainsi œuvre de révisionnisme historique - les enlèvements de personnes aux fins d'une exploitation sехuеllе de "déportations", alors que la déportation exige la volonté d'un pouvoir d’État avec toute sa machinerie administrative et ses législations d'exclusion, visant massivement certaines catégories de populations, pour - au minimum - les écarter de la société et - au maximum - les anéantir.
Ainsi la bureaucratie stalinienne a déporté des peuples entiers (Allemands de la Volga, Tchétchènes, ...) ; des catégories d'ordre politique comme les prétendus "hitléro-trotskystes, saboteurs et agents du Mikado", les "koulaks" (paysans dits "riches"), les "voleurs de la propriété du peuple" (de pauvres gens qui chapardaient des épis de blé dans les champs, par exemple), les soldats ruses coupables de s’être rendus à l'ennemi et d'avoir survécu à leur évasion de leurs camps de prisonniers, etc.
Ainsi les nazis ont déporté des prisonniers de guerre, des résistants au nazisme, et des juifs, et des tsiganes, et des homosexuels, et des Témoins de Jéhovah, et des protestants de l’Église Confessante n'ayant aucune aménité envers le nazisme (comme le pasteur Dietrich Bonhoeffer), ...
Ainsi l'on peut assimiler la traite négrière à une déportation de millions de Noirs sur la durée de quatre siècles, quoique la propriété du terme "déportation" soit ici discutable malgré le caractère massif du commerce d'êtres humains imposé à l'Afrique, car les États africains qui livraient des prisonniers à des fins commerciales ne visaient pas leur appartenance ethnique ou d'autres particularités essentielles.
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Ce n'est pas "un point de détail" que les mots "encore et toujours" figurent dans le propos initial de Métal : cela indique clairement, de sa part, une orientation antisémite.
LES MOTS ONT DU SENS.Je livre la phrase de Metal en entier, celle de son propos initial : A savoir quelques dizaines de milliers, actuellement, de demandeurs, et précise l'article "liste non exhaustive" déposée par les victimes de la Shoah encore et toujours. (J'ai cité)
Les mots "encore et toujours" sont de la responsabilité de Metal. Édifiant, n'est-il pas vrai ?Oui, ce sujet fait sentir chez Metal un racisme invétéré, crasse et - pour un prétendu futuriste dépassant les clivages gauche/droite - très réactionnaire, du côté de la famille française et européenne du Front National.
Comme le père Le Pen, Metal semble affectionner les jeux de mots.
Quant [je corrige la faute d'orthographe] à la Senecefe, c'est de la poudre aux yeux!! pour électeurs de gauche (je re re précise avoir voté F.H par défaut) dixit Metal.
Senecefe pour SNCF. Rions !!!
Senecefe rime-t-il mieux avec le prétendu bénéfice que le fantasmatique lobby juif est censé extorquer à la pauvre France ?
Y a-t-il matière à jeux de mots quand il est question de Shoah, de mise à mort industrielle des Juifs ?