Oui, c'est ça.
Pour ma part, dans ma phase dépressive et de tгоu noir, j'ai commencé par des médicaments, puis des séances de psychologie comportementaliste, puis cela ne suffisait plus, il me fallait comprendre.
L'hypnose me fait très peur (perdre conscience me fait peur) même si plusieurs personnes me l'ont conseillée, mais cela fait 12 ans que je fais une psychanalyse et je commence à peine à voir le bout, le bout du bout.... Enfin, je commence à comprendre comment les choses fonctionnent.
Parce qu'après, il faut se guérir des blessures, et ça, c'est plus ou moins long encore.
Merci une nouvelle fois d'éclairer nos propos . Dans ce que tu dis, je retiens que dans ta psychothérapie, il t'a fallu et il te faut encore comprendre le fonctionnement . Et je trouve ça très intéressant dans ce que tu dis parce-que finalement c'est pas tant l'origine qu'il faut aller chercher, c'est plutôt en comprendre le fonctionnement afin de pouvoir le démonter. En ce qui concerne les blessures, penses-tu que l'on puisse y guérir réellement ? N'y reste t-il pas toujours, dans le fond, de la peur de "rechuter" ?
Tant qu'il y a peur, on n'est pas guéri.
Tu as raison sur le démontage, après avoir démonté le mécanisme, il faut le "remonter" -dans tous les sens du terme- et ne pas rester au fond de la souffrance.
J'ai eu cette tentation, parce que c'est simple, mais quand on comprend que la blessure que l'on a est souvent causée par une personne qui a la même blessure (mais qui elle n'a pas su ou pu ou voulu s'en sortir) ou par une situation face à laquelle on n'est pas coupable ou face à laquelle on ne pouvait rien, alors, inutile de continuer à souffrir et à entretenir le cercle vісіеuх de faire subir aux autres ce que l'on a soi-même subi.
C'est l'acceptation et le pardon qui guérissent.
Et surtout le pardon à soi-même, d'avoir haï, douté, d'avoir été obligé-e de rompre avec certaines personnes.
Après, il ne reste la place que pour la confiance et la foi.
PS: bon, je dis ça de mon ton très assuré, mais j'ai encore pas mal de peurs qui surgissent dans ma vie ...
Mais à présent, plutôt que de culpabiliser, je les prends pour des symptômes et je réfléchis dessus.
Bon, sans me prendre la tête non plus, parce que faut vivre aussi et on est comme on est, dans l'instant.
Mais ces regards de va et vient sur soi-même sont constructifs oui.
PS2: @Greenary: merci pour ton éclairage sur l'hypnose, je regarderai cela de plus près.
@Ajacksonmike: bravo pour ta motivation.
Moi je me souviens qu'à un moment, j'avais dû faire une pause dans ma thérapie, parce que les choses devenaient très insupportables et je n'étais pas prête.