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Une pensée... (page 3)

Sujet de discussion : Une pensée...
  • heliam Membre expérimenté
    heliam
    • 26 août 2013 à 19:54
    Bien qu'ex enseignant moi même , il est vrai comme dit Hervé , que les enseignants ont mauvaise presse auprès des banques, assureurs, ... Cependant le milieu d'origine de ces personnes (paysans, petits fonctionnaires , ... fait qu'ils ont peut-être une revanche à prendre . Ceci était vrai, il y a quelques années .
    En tout état de cause , je déconseille TRES vivement aux jeunes de faire ce boulot (je parle de ce que j'ai connu : le primaire) .
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 26 août 2013 à 20:06
    Hervé22 me fait penser, par ses réflexions, au fait que, si un enseignant désire réellement apprendre à ses élèves, il doit, lui aussi, se mettre, à chaque fois, dans une situation d'apprentissage, et apprendre pour pouvoir enseigner, cependant qu'il est censé, dans les fапtаsmеs de toute-puissance et d'omniscience qui modèlent sa figure dans l'opinion publique, posséder "LE savoir", alors qu'il ou elle n'en maîtrise qu'une moindre partie.

    Aussi est-ce dans un esprit d'humilité que l'enseignant se présente devant ses classes, en ayant quelque avance sur les élèves, en incarnant le désir et le рlаіsіг de connaître pour impulser du dynamisme, et en étant attentif aux apprentissages progressifs de ses élèves.
  • imotep8 Membre pionnier
    imotep8
    • 26 août 2013 à 20:10
    J'ai un peu l'avis de Micka. Les profs sont pas à plaindre.
    Bon salaire, je répète qu'à l'heure ils ont un bon salaire;

    Le seul argument qui peut avoir poids c'est celui de Lola et la mise au point de climax sur le npn paiement des jours de grève... Seul le service public a le pouvoir de faire avancer, dans le privé c'est vrai, on est sacrément lié... effectivement, on serre tellement les fеssеs... lol. c'est vrai.

    Mais c'est tellement simple de démontrer la nullité des réformes que l'on demande aux profs, la baisse effarante du respect, les enfants fait roi par des parents faut dire complètement barjot... Tout ça ah ben non, tout ce qui reste c'est "on n'est pas assez payé"... c'est dommage, à mon avis.
  • draсопis Légende urbaine
    draсопis
    • 26 août 2013 à 20:14
    dans les fапtаsmеs de toute-puissance et d'omniscience qui modèlent sa figure dans l'opinion publique, posséder "LE savoir", alors qu'il ou elle n'en maîtrise qu'une moindre partie.

    Ce n'est pas de cette manière que je percevais mes mаîtгеs, en tant que disciple, il me fallait évoluer dans moultes matières, alors qu'eux se contentaient, paresseusement de réciter encore et encore, d'année en année, le même cours, avec les mêmes phrases dans un domaine unique, enfin très souvent. J'étais un érudit en devenir, ils n'étaient que des fonctionnaires limités à une seule tâche, aussi les regardais-je du haut de mes ... douze ans, les jugeant parfois , indignes de poser les yeux sur ma copie...
  • grifounet Membre élite
    grifounet
    • 26 août 2013 à 20:27
    Où as-tu vu que les grêves des enseignants étaient payées ? Renseignes-toi mieux , l'ami, avant de ...

    C'est sûr que Mickachou n'est pas dans le coup, là !
    Il lui arrive d'être à côté de la plaque, normal avec ses jeux de "bas de GAME" qui le maintiennent dans un monde de rêves trompeurs !

    Micka, réveille-toi, toi qui dors.... !

    Figure-toi , cher Micka, que j'ai eu aussi des élèves plus que ch.... et je me les suis farcis comme tout le monde !
  • grifounet Membre élite
    grifounet
    • 26 août 2013 à 20:32


    Aussi est-ce dans un esprit d'humilité que l'enseignant se présente devant ses classes, en ayant quelque avance sur les élèves, en incarnant le désir et le рlаіsіг de connaître pour impulser du dynamisme, et en étant attentif aux apprentissages progressifs de ses élèves.

    Tout à fait nécessaire, et normal. Je suis d'accord avec cette disposition d'esprit.
  • lola34000 Membre pionnier
    lola34000
    • 26 août 2013 à 20:37
    dans les fапtаsmеs de toute-puissance et d'omniscience qui modèlent sa figure dans l'opinion publique, posséder "LE savoir", alors qu'il ou elle n'en maîtrise qu'une moindre partie.

    Ce n'est pas de cette manière que je percevais mes mаîtгеs, en tant que disciple, il me fallait évoluer dans moultes matières, alors qu'eux se contentaient, paresseusement de réciter encore et encore, d'année en année, le même cours, avec les mêmes phrases dans un domaine unique, enfin très souvent. J'étais un érudit en devenir, ils n'étaient que des fonctionnaires limités à une seule tâche, aussi les regardais-je du haut de mes ... douze ans, les jugeant parfois , indignes de poser les yeux sur ma copie...

    peu être apprendre te serais salutaire
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 26 août 2013 à 20:59
    Micka, je suis triste pour toi que tu n'aies pas rencontré davantage d'enseignants qui t'aient paru dignes de toi, c'est un sentiment pénible pour un enfant cette mésestime envers des professeurs qui rabâcheraient toujours les mêmes mots et qui n'auraient d'ouverture sur rien que leur propre matière, mais enfin tu les considérais ainsi et sans aucun doute as-tu vu souvent juste.

    Néanmoins je t'assure que ta vision ne correspond pas au tout de la réalité : les classes sont différentes, les publics aussi, il faut s'adapter - professeurs et élèves, "disciples" selon ton joli mot - les uns aux autres, la réalité scolaire est d'un mouvant déstabilisant parfois.

    Je n'imagine pas comment dans l'exercice de la profession un enseignant pourrait sempiternellement débiter un cours immuable, le récitant comme un juif pieux lit la Bible hébraïque sans changer un iota.
  • yoomy Membre suprême
    yoomy
    • 26 août 2013 à 21:02
    Je n'imagine pas comment dans l'exercice de la profession un enseignant pourrait sempiternellement débiter un cours immuable, le récitant comme un juif pieux lit la Bible hébraïque sans changer un iota.

    Three words: Université & Cours magistral.
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 26 août 2013 à 21:11
    Voici ce que je trouve sur le site académique lyonnais du Syndicat National des Enseignement de Second degré-Fédération Syndicale Unitaire (SNES-FSU), auquel j'adhère.


    Pour répondre à Imotep qui estimait, très justement, qu'il est dommage de réduire au conflit à propos des traitements les soucis des enseignants.



    "Rentrée 2013 : les établissements dans l’action


    La rentrée 2013 s’annonce extrêmement compliquée.

    Signe qui ne trompe pas : le Rectorat de Lyon, contrairement aux années précédentes, refuse la plupart des demandes de disponibilités quand elles ne sont pas de droit et refuse même des détachements dans le supérieur : les personnels font une nouvelle fois les frais de la pénurie d’enseignants.

    C’est bien la crainte de ne pas avoir suffisamment d’enseignants devant les élèves le 3 septembre prochain qui guide l’administration en ce moment.

    L’arrivée possible mais incertaine d’un grand nombre de stagiaires complique la donne : dans les établissements, les services des enseignants risquent fort de beaucoup évoluer, selon qu’il y aura ou pas un stagiaire, les TZR (Titulaires sur Zone de Remplacement) Grand Lyon et Loire Sud ne seront affectés que fin août, les collègues en complément de service, très nombreux, ne connaissent toujours pas leur deuxième (ou même troisième !) affectation.

    Par ailleurs, il apparaît d’après nos premières remontées que les effectifs ont été largement sous-évalués, conduisant là encore à repenser les services et les effectifs de classe à la hausse…

    Cette situation suscite d’ores et déjà des annonces d’action avec grève dans plusieurs établissements dès la rentrée.

    Le SNES académique posera un préavis de grève pour couvrir les personnels qui souhaiteraient collectivement, dès les deux premières semaines de septembre, réagir face à une rentrée infaisable dans ces conditions, selon les informations qui seront données lors de la pré-rentrée."


    La réalité est que la politique systématique de destruction des emplois dans l’Éducation Nationale, comme dans bien d'autres secteurs, conduit à une dégradation vertigineuse des conditions de travail pour les élèves et les professeurs, et pour tous les personnels ouvriers, de service, et techniciens.


    Site de provenance de l'article :

    http://www.lyon.snes.edu/spip/spip.php?article2218

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