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Une pensée... (page 5)

Sujet de discussion : Une pensée...
  • imotep8 Membre pionnier
    imotep8
    • 26 août 2013 à 22:06
    Penser ne demande pas de technique.
    apprendre à penser demande simplement de savoir voir et écouter et sentir.

    Mais ds notre société qui complique tout pour rien, même les maladies d'ailleurs, effectivement il faut se plier à l'évolution et là je trouve que les profs sont méritants.
    Et c'est pas toujours simples pour eux de se mettre à jour.

    les pieds perso non, c'est pas mon trucs ou on n'a pas su (et c'est vrai) me le présenter.
    moi j'ai pensé, "ohohohhpp et si y sont sales!!!" et oui...
    Mais pris ds l'action et les sentiments que ne fait on pas....
  • yoomy Membre suprême
    yoomy
    • 26 août 2013 à 22:09
    Penser ne demande pas de technique ?!
    Effectivement, si tu penses à ta liste de courses, ça colle bien !
  • draсопis Légende urbaine
    draсопis
    • 26 août 2013 à 22:16
    Un chercheur n'a pas le choix, il doit s'adapter, et ce quelque soit son âge, les physiciens ont utilisé très tôt l'outil informatique, je constate davantage d'inertie chez les enseignants, ainsi que le manque de volonté dans la maitrise de plusieurs matières, je ne compte plus le nombre de profs de français / anglais / philo nuls en math, ne s'en cachant pas et ne tentant aucunement d'y remédier... Et je ne parle pas du prof d'info, qui ne connaît que le basic et le langage C et refuse d'entendre parler d'un tout autre langage...
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 27 août 2013 à 00:40
    Je peux assurer, aux uns et aux autres, que je sais faire des recherches documentaires, que je connais des sites passionnants, et que je sais compléter l'information numérique par la fréquentation des livres. Ce n'est pas le cas de tous les collègues, parce qu'ils négligent la recherche documentaire qui est pourtant le b.a.ba du commencement d'un travail de recherche, quel que soit le niveau, et que ce soit pour eux ou avec les élèves. Mais qui leur a appris, et quand ?

    En effet, je peux aussi vous assurer que la formation continue des enseignants est misérable ; et j'aimerais vous rappeler, par la même occasion, que tant qu'une année préalable de véritable formation n'aura pas été rétablie pour tous les lauréats du CAPES ou de l'Agrégation, vous aurez des enseignants qui seront les seuls à n'avoir pas appris leur métier, alors qu'ils et elles sont censées apprendre à des élèves. Un comble !

    Et enseigner, ce n'est pas déverser des connaissances, cela demande des contacts, des habiletés, des objectifs à poursuivre, savoir bâtir un cours, savoir parler aux élèves (pour ne pas réciter son cours), toutes choses que nos ministres jugent superflues.

    Rendez-vous compte des dégâts causés par Sarkozy, la suppression de l'année en tant que stagiaire, les suppressions de postes, de sorte que les remplacements ne sont même plus assurés ; rendez-vous compte du mépris que serait la continuation de cette politique ; et rendez-vous compte, aussi, puisqu'Imotep parle de ce qui se passe à l'école primaire, que Monsieur Peillon, l'actuel ministre de l’Éducation Nationale, avec ses activités périscolaires, à la charge des communes, est en train de faire exploser le cadre républicain, égalitaire, de l'enseignement.

    Alors, nul ministre ne peut espérer, dans ces conditions, qu'il soit de droite, de gauche, ou d'ailleurs, que les enseignants n'aient pas de l'amertume, et bien de la peine à faire leur travail, que chaque rentrée rend de plus en plus compliqué, à force d'"austérité" dont Micka est un grand chantre.

    On ne peut pas être partisan de l'"austérité", et penser ensuite que l'enseignement va bien se porter, et accomplir ses missions.

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