C'est souvent une question de religion qui quoi qu'on en dise est imprimée dans la mémoire collective. Si tu ne tueras point tu ne devra pas non plus attenter à ta vie... Pour les musulmans, les juifs, les mormons... c'est encore plus vrai.
Moi je pense que tout être quand il part dans un état de très grandes souffrances et d'indignité à le droit de choisir de mettre fin à cet état. Oui, mais le gros problème est que si lui fait ce choix et pas d'autres, qui va entériner l'acte ?
C'est un très douloureux débat d'éthique et où commence et où s'arrête la raison ? On finalement bien autorisé l'avortement et on le pratique bien également sur des personnes qui ne sont pas en détresse.
Le souci ici, c'est que le principal intéressé n'est pas en mesure de donner son avis, contrairement à l'avortement, qui est (en principe) demandé par une femme consciente.
Ne faudrait-il pas une carte de l'ADMD (Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité), comme il existe une carte de donneur d'organes ? La carte de donneur d'organes dit "si je meurs, j'autorise la médecine à prélever mes organes pour sauver des vies", eh bien la carte ADMD pourrait dire "si je tombe dans un état végétatif sans espoir de guérison, j'autorise la médecine à mettre fin à mes jours". Au moins là, la famille n'aurait rien à dire, comme pour le don d'organes d'ailleurs.