Le tribunal a notamment «jugé que la poursuite du traitement n'était ni inutile, ni disproportionnée et n'avait pas pour objectif le seul maintien artificiel de la vie et a donc suspendu la décision d'interrompre le traitement». La juridiction a par ailleurs estimé que «c'est à tort que le CHU de Reims avait considéré que M. Lambert pouvait être regardé comme ayant manifesté sa volonté d'interrompre ce traitement».Tout est dit, avec cette demande d'"exécution", nous avons vu là, la dérive de permettre l'euthanasie, en effet, le patient, dans le cas présent, n'entre pas dans les critères définis pour une interruption de soins, le patient étant dans un état stationnaire.

Le tribunal a, selon moi, rendu, la décision qui s'imposait, le conseil d'Etat, s'il est saisi, suivra.
Le rapporteur avait estimé qu'il n'y avait pas d'«obstination déraisonnable» (acharnement thérapeutique) à nourrir Vincent Lambert, que son alimentation était d'autant moins inutile et disproportionnée qu'il n'est pas un patient en fin de vie. Considérant que la suppression de son alimentation et hydratation entraînerait nécessairement et donc délibérément sa mort, le rapporteur avait demandé au tribunal «de faire cesser le danger qui pèse sur lui».Vu les maigres connaissances du corps médical sur ce type de patient en état de conscience limitée, je trouve plutôt limite, de l'euthanasier par absence d'hydratation, c'est une mort lente et particulièrement ignoble !
