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Fin de vie (page 5)

Sujet de discussion : Fin de vie
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 15 janvier 2014 à 21:10
    Mourir dans la dignité réclame, d'abord, que l'on puisse recevoir les soins nécessaires.


    Une anecdote, hélas brutale, d'un pays proche, le Portugal, où les budgets publics sont encore plus sacrifiés aux appétіts du capital financier qu'en France : une patiente portugaise, atteinte d'un cancer coloгесtаl, a dû attendre, pendant deux années, un examen décisif ; entretemps, son cancer est devenu incurable, elle va mourir.



    Alors, j'ai beaucoup d'estime pour l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, fondé entre autres par le sénateur Henri Cavaillet (un des rares hommes français de droite que je respecte), mais la dignité - je me répète - comprend les soins nécessaires dans les délais nécessaires POUR SOIGNER, et EN TOUT DERNIER LIEU, que nul acharnement thérapeutique ne vienne prolonger des souffrances inutiles.


    J'aimerais qu'il existe, avant tout, une Association pour le Droit de Vivre dans la Dignité, CETTE ASSOCIATION COMPRENANT DANS SES STATUTS LE DROIT ULTIME A UNE MORT AUSSI DOUCE QUE POSSIBLE !


    Cela me paraît plus conforme aux nécessités des temps actuels, où les vies des citoyens sont comptabilisées comme des sommes d'actes médicaux. Et où les hôpitaux sont financés à l'acte médical, ce qui enlève toute possibilité d'un suivi cohérent, car le suivi n'est pas constitué d'actes médicaux relevant d'une nomenclature !!!
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 15 janvier 2014 à 21:17


    J'aimerais qu'il existe, avant tout, une Association pour le Droit de Vivre dans la Dignité, CETTE ASSOCIATION COMPRENANT DANS SES STATUTS LE DROIT ULTIME A UNE MORT AUSSI DOUCE QUE POSSIBLE !


    Peut être beaucoup demander la,
  • sergeclimax69007 Membre suprême
    sergeclimax69007
    • 15 janvier 2014 à 23:02
    Beaucoup ou pas, c'est une nécessité : bien des gens, des exploiteurs du genre humain ont - aussi - intérêt à faire porter notre attention sur la SEULE dignité de la fin d'une vie.


    Comme si, seulement au moment ultime de notre vie, la dignité devait être au rendez-vous.


    Renversons ce genre de raisonnements.


    La dignité commence par la vie que l'on mène et donc par les ressources allouées par les budgets publics, entre autres, aux hôpitaux, aux soins ambulatoires, à la médecine préventive, aux équipements de santé.
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 16 janvier 2014 à 13:22
    Et bien voila c'est décidé, le tribunal vient de donner raison aux parents, bien ou mal ?

  • draсопis Légende urbaine
    draсопis
    • 16 janvier 2014 à 16:55
    Le tribunal a notamment «jugé que la poursuite du traitement n'était ni inutile, ni disproportionnée et n'avait pas pour objectif le seul maintien artificiel de la vie et a donc suspendu la décision d'interrompre le traitement». La juridiction a par ailleurs estimé que «c'est à tort que le CHU de Reims avait considéré que M. Lambert pouvait être regardé comme ayant manifesté sa volonté d'interrompre ce traitement».

    Tout est dit, avec cette demande d'"exécution", nous avons vu là, la dérive de permettre l'euthanasie, en effet, le patient, dans le cas présent, n'entre pas dans les critères définis pour une interruption de soins, le patient étant dans un état stationnaire.
    Le tribunal a, selon moi, rendu, la décision qui s'imposait, le conseil d'Etat, s'il est saisi, suivra.

    Le rapporteur avait estimé qu'il n'y avait pas d'«obstination déraisonnable» (acharnement thérapeutique) à nourrir Vincent Lambert, que son alimentation était d'autant moins inutile et disproportionnée qu'il n'est pas un patient en fin de vie. Considérant que la suppression de son alimentation et hydratation entraînerait nécessairement et donc délibérément sa mort, le rapporteur avait demandé au tribunal «de faire cesser le danger qui pèse sur lui».

    Vu les maigres connaissances du corps médical sur ce type de patient en état de conscience limitée, je trouve plutôt limite, de l'euthanasier par absence d'hydratation, c'est une mort lente et particulièrement ignoble !
  • textoo Légende urbaine
    textoo
    • 16 janvier 2014 à 17:33
    Quelques points imprécis dans cette affaire, la soeur qui est quand même très proche ne tient pas tout a fait le même discours, qui croire et qu'en penser ?

  • draсопis Légende urbaine
    draсопis
    • 16 janvier 2014 à 17:40
    Il faut s'appuyer sur l'état du patient, ce qu'a fait le tribunal.

    1) Il n'est pas mourant.
    2) Il n'est pas en mesure d'exprimer CLAIREMENT, sa volonté d'en finir
    3) Nous ignorons tout de son degré de conscience.

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