En plus on doit lui payer des soins de bien être!!!vous savez quoi? comme vous êtes si ouvert et tolérants, on devrais peut être vous l'extrader car il est de nationalité française.En quoi menotter pendant onze jours un détenu, souffrant de troubles psychiques, serait-il justifiable ?
C'est autorisé par la Convention internationale des droits de l'homme ?
C'est autorisé par la Constitution belge ?
Constatons que le défaut de soins apportés à ce détenu l'aura rendu "ingérable", et que les gardiens belges auront servi de cibles à un détenu en souffrance, détenu dont nul - et surtout pas l’État belge - ne semble se préoccuper en tant qu'être humain (aussi détestable soit-il, du fait des meurtres qu'il a commis).
Rappelons-nous qu'incarcérer un homme n'autorise pas à le sоumеttге à des traitements inhumains et dégradants, et violents : à une forme de la torture.
Et la meilleure sécurité pour des gardiens, ce n'est pas de menotter un homme, mais que cet homme reçoive les soins psychiques dont il a - manifestement, puisqu'on l'appelle "le fou", sans en tirer les conséquences - besoin.
Cet individu, dont il est question, est appelé "le fou" ; les soins que réclame son état ne sont pas des soins "de bien-être", mais des soins pour qu'il y aille mieux, et soit moins dangereux, tant pour les gardiens des prisons que pour les citoyens, belges ou français.
L'on peut raisonner en termes purement humanistes, et se dire que cet être souffre de troubles psychiques, et qu'il a besoin de soins ; l'on peut aussi ajouter à ce raisonnement humaniste, un raisonnement d'ordre sécuritaire : un être qui va mieux sera moins dangereux. J'allie les deux raisonnements.
Les fous ont-ils encore droit à des soins dans cette société, ou alors, Verduгіп, prônes-tu la loi du talion ? Car il semblerait que ce soit le pur esprit de vengeance qui t'anime ; à partir de là, tu ne réfléchis pas, mais tu t'indignes.
L'indignation fait du bien pour celui qui la ressent, mais où est ta réflexion sur ce que tu nous livres, hormis de nous dire que c'est un scandale que l’État belge soit condamné, en vertu des lois qui proscrivent les mauvais traitements, à une amende ?
Tu veux nous faire abonder dans ton sens de la vindicte et que nous disions "haro sur le fou".
Eh bien, un fou a besoin d'un traitement psychique, non d'être menotté pendant onze jours ; le fait qu'il n'ait pas reçu les soins que requiert son état révèle une grave carence de l’État belge (mais l'on pourrait mettre français, c'est pareil), carence qui met en danger les gardiens de prison, en premier lieu.